Les aventures de Max – Épisode 15
Depuis un an, on tourne quand même pas mal en rond. Déjà, ça y est, c’est à nouveau le printemps. Les mêmes primevères, les mêmes bourgeons, les mêmes abeilles… La ronde des saisons, c’est bien joli, et au printemps tout le monde crie au miracle du renouveau, mais il suffirait de recycler les photos de l’an dernier : on changerait juste les dates, ni vu ni connu… Tout pareil les violettes, l’herbe qu’il faut tondre et les pruniers en fleurs. Au lieu de ça, Maman s’acharne à tout photographier. Oh que c’est joli, tu as vu la jonquille là ? et ce forsythia, quelle merveille tu ne trouves pas ? Elle ne se lasse jamais. Cet automne, c’était la même chose avec les bouquets de feuilles mortes ; ensuite il y a eu le jardin enneigé qui l’a rendue complètement givrée, et cet été, elle nous fera sûrement à nouveau le coup de l’euphorie du soleil couchant dans les vagues. Elle vit au fil des saisons, on dirait qu’elle ne s’aperçoit pas que tout recommence alors que pour elle, en plus, ça fait déjà un bon paquet de fois que ça arrive. Cette année, avec le reconfinement, ça a franchement un air de déjà-vu. La fin du mois de mars a d’ailleurs un peu douché l’enthousiasme printanier de Maman.
Quel suspens au moment du discours du président le 31 mars ! Un peu comme quand on regarde les boules du loto tourner dans tous les sens, ou bien la flèche de la roue de la fortune hésiter sur l’endroit où elle va s’arrêter… Chance… ah non malchance, dommage. Papa et Maman étaient comme en apnée ; même s’ils avaient déjà parié avec des amis que le pays allait être reconfiné, sûr archi-sûr, même s’ils disaient de plus en plus souvent en soupirant que la situation ne s’améliorait pas et qu’il fallait sortir de ce cercle infernal, ils ont cru un tout petit peu au statu quo quand le Président a dit que l’école c’était primordial, formidable, pas négociable… La tête de Maman quand le Président a conclu ensuite que donc, bien entendu, on allait fermer tout ça, que le virus ne circulait pas tellement, voire pas du tout, à l’école, c’était ultra sûr, mais que c’était tout de même plus prudent d’avoir les écoliers et les collégiens à la maison pendant quelques semaines. Un regard de killeuse. Entre la dépression avancée et l’implosion atomique, option survivaliste. Moi, j’étais plutôt content mais je n’ai trop rien dit sur le moment ; j’ai préféré allé faire une danse de la joie sur Snapchat avec mes copains.
Par contre, pas moyen de trouver des poissons d’avril sympas le lendemain. J’ai bien pensé envoyer à Papa et Maman une fausse lettre leur disant que pour les récompenser de leur grand nombre de connexions à Zoom, ils avaient gagné une injection gratuite de vaccin avant tout le monde, mais je n’étais pas assez sûr de leur réaction. Tantôt ils disent qu’ils vont se faire vacciner dès qu’il le pourront, c’est indispensable pour contrôler l’épidémie, tantôt ils disent que finalement, ils ne sont pas si sûrs, pourquoi se presser, priorité aux prioritaires. De vraies girouettes. J’ai bien essayé aussi d’inventer des modèles d’attestation un peu originaux et rigolos où on avait le droit d’emmener son poisson rouge à la piscine ou de faire vacciner son chat à l’Astrazeneca, mais le cœur n’y était pas vraiment. Difficile de faire mieux que la réalité. En mars, mon cousin de Paris nous a envoyé l’attestation de sortie pour les week-ends en Ile de France. Vous n’allez sûrement pas le croire, mais on avait le choix entre au moins 25 situations différentes selon les activités et les distances. Si vous avez un chien qui fait juste le tour du pâté de maison, allez à la case n°4, si vous devez emmener votre chien faire de l’exercice à 5 km de chez vous, allez à la case n° 7, si vous avez un enfant qui apprend à faire du skate devant chez vous, allez à la case n°2, si vous avez un enfant qui a repris les compétitions de foot dans un autre département, allez à la case n°6, si vous avez besoin de changer une ampoule, reculez de deux cases, si vous devez aller acheter des chaussettes, n’allez nulle part, si vous avez envie de fêter l’anniversaire de vos meilleurs amis, passez votre tour. Bref, une attestation dont vous êtes le héros. J’ai eu peur de ne pas être à la hauteur. Finalement, j’ai préféré rester sobre, j’ai juste accroché par-ci par-là quelques poissons fabriqués par mes frère et sœur. Le 1er avril, on a surtout passé pas mal de temps à convaincre mon petit frère que l’école allait à nouveau fermer. Le pauvre était tellement persuadé que c’était un poisson d’avril, il était tout content de nous dire qu’on lui faisait une blague… Compliqué de lui faire comprendre que le monde ne tourne pas toujours rond.
Maman a dit qu’elle allait avoir besoin de beaucoup de chocolats pour digérer ce nouveau confinement. Et ô miracle, le lapin de Pâques a été très généreux cette année. Il y en avait partout dans le jardin, une vraie giboulée de mars version Hansel et Gretel. On avait l’impression d’avoir gagné au loto du cacao. Mon petit frère poussait des cris de joie dès qu’il trouvait un œuf Kinder sous une pâquerette ou une poulette trois chocolats accrochée dans un arbuste. Au bout de la dixième tablette de Milka, du quinzième lapin Lindor, et de la trentième boîte de mini-smarties, il a quand même commencé à se lasser. Ma sœur a demandé comment on allait pouvoir faire pour manger tout ce chocolat. Maman lui a dit de ne pas s’inquiéter, qu’on pourrait toujours le faire fondre pour le réutiliser dans des recettes de gâteau, qu’on aurait tout le temps qu’il fallait pour cuisiner pendant le confinement, que le chocolat c’était bourré de magnésium, et que le magnésium c’était très bien pour lutter contre le stress et la fatigue.
On était en week-end, avec un jour férié en prime, mais c’est vrai que Papa et elle avaient l’air un tout petit peu surmenés. Ils n’arrêtaient pas de se répéter l’un à l’autre que c’était « seulement pour trois jours ». Ils disaient ça en boucle, un peu comme un disque rayé, tout en nous disant que c’était formidable cette deuxième chance qui permettrait de s’améliorer par rapport à l’an dernier, qu’on allait redonner une nouvelle vie à toute notre expérience du premier confinement, qu’on allait se recentrer sur l’essentiel et qu’on en sortirait remis à neuf. Maman était toute fière de nous dire qu’elle avait eu raison de ne RIEN jeter de l’année dernière et qu’elle allait pouvoir réutiliser tous ses dossiers et ses tutos sur l’école à la maison, que les logiciels ludo-éducatifs et Pronote n’avaient déjà plus de secret pour elle, et que cette année, elle ne se tromperait pas sur les horaires de Lumni. Mais elle devait être en manque de magnésium, car d’un seul coup, elle a arrêté de parler. C’est comme si ça lui avait retourné le cœur et elle a tout laissé tomber. Elle a lancé un regard un peu désespéré à Papa, elle a fait quatre fois le tour du jardin pour respirer l’herbe et prendre quelques photos. Après, elle a pioché une petite dizaine de chocolats dans le panier de ma sœur, elle les a avalés tout rond et elle est allée boire son café au soleil.
Heureusement, l’activité Recycl’art de ma sœur pour l’école lui a redonné la pêche. C’est que Papa et Maman s’investissent de plus en plus dans la protection de l’environnement. Donner une nouvelle vie aux déchets, quelle merveilleuse idée. Réduire l’utilisation des produits à usage unique, quel formidable défi pour sauver la planète. Privilégier le biodégradable, quel cadeau pour la Nature. Depuis quelque temps, à la maison, nous avons déclaré la guerre au sopalin. Nous sommes aussi devenus des pros des pailles en papier mâché : c’est exactement pareil qu’avec des pailles en plastique sauf qu’il faut boire plus vite son coca. Avec le chocolat chaud, la paille se déforme encore plus rapidement, alors on s’amuse à faire des courses de vitesse avec ma sœur. Mon petit frère a voulu essayer avec la soupe de légumes, mais il s’est brûlé et en a mis un peu partout. Heureusement, on a sorti le rouleau de sopalin qu’on avait mis de côté au cas où, et on a pu tout éponger sans que les parents s’en aperçoivent. Ils ne plaisantent plus avec le gaspillage. Ils ont ouvert une bouteille de champagne éco-certifié quand ils ont appris que les masques jetables pouvaient se laver et se réutiliser. Ils font juste une exception pour la vente à emporter du restaurant japonais ; Maman a beaucoup hésité mais au bout de deux mois de sevrage de sushis au saumon, elle a dit qu’il ne fallait peut-être quand même pas sacrifier trop vite les éleveurs de poisson et le commerce local sur l’autel de l’écologie, qu’on pouvait être adepte d’une décroissance alimentaire raisonnée. Elle a fait une drôle de tête quand on a compté le nombre d’emballages dans la commande mais elle s’est consolée en mangeant ses makis préférés au sésame. En tout cas, pour l’école à la maison, ils ont promis-juré-craché que cette année, on ne les y reprendrait plus, ils allaient réduire au maximum la quantité de papier utilisé. Plus question d’imprimer plusieurs fois les exercices, même quand on ne savait plus où ils étaient. Ils allaient être intraitables, de vraies Greta Thunberg de la pédagogie numérique. Même côté chanson, ils aiment le reconditionné : leur truc, en ce moment, c’est les Goguettes, un groupe qui recycle de vieilles chansons du siècle dernier pour faire de l’humour sur le covid. Rien ne se perd, tout se transforme, comme dit Maman. Et ils se marrent comme des baleines bleues sur des airs de dinosaure en voie de disparition. Et donc le dernier défi écolo en date, c’était la fabrication d’un bouquet du printemps avec ma sœur ; ils se sont donnés à fond : baguettes du resto japonais pour les tiges et rouleau de papier toilette déstructuré pour les feuilles. L’aluminium des chocolats de Pâques a été parfait pour faire les fleurs, c’était joli comme tout, Maman a pris plein de photos. C’était reparti pour un tour.
Moi, je suis très content de ce reconfinement. Je peux dormir plus longtemps et un bon cycle de sommeil, ça n’a pas de prix. En plus, je trouve qu’on a drôlement mûri depuis l’an dernier. Mon petit frère surtout, qui est très partant, cette année, pour faire les activités proposées par sa maîtresse. Papa a même eu du mal à récupérer son ordinateur quand mon frère s’est pris de passion pour le mémory des syllabes et le jeu de l’oie du Petit Chaperon rouge. Il a fallu que Papa se fâche pour que ma sœur puisse écouter la dictée MP4 envoyée par sa maîtresse. Maman était ultra contente quand elle a vu que certains de mes profs avaient prévu des cours en visio, le contact visuel il n’y a que ça de vrai, mais elle a moins fait la maline quand elle a vu que l’horaire du cours de maths était le même que celui de sa réunion super importante du jeudi et aussi du rendez-vous client de Papa. Moi, j’étais prêt à laisser tomber mon cours, pas de souci t’inquiète, mais ils ont insisté et tiré à pile ou face pour savoir quel ordinateur ils me prêteraient. J’étais bien embêté qu’ils se sacrifient pour moi, et je m’apprêtais à leur faire croire que le site du CNED avait subi une cyberattaque de l’étranger, mais Maman est restée à côté de moi au moins un quart d’heure, le temps que la connexion se fasse. Elle m’avait forcé à ranger ma chambre, alors elle a fait une drôle de tête quand elle a vu que la prof avait éteint toutes les caméras. J’étais un peu déçu aussi, parce que Polo avait promis qu’il essaierait d’incruster quelques lapins crétins sur son écran et que j’avais hâte de voir la déco « Naruto » de la chambre de Capucine. Faut bien qu’on se distraie un peu. Cela dit, finalement j’étais plutôt content que caméras et micros soient coupés quand Maman n’a pas pu s’empêcher de me féliciter d’avoir donné une réponse dans le tchat et surtout quand mon petit frère a déboulé en pyjama dans ma chambre en criant que ce n’était pas normal que je regarde une vidéo TikTok le matin, qu’il allait le dire à Papa et Maman.
Comme si personne n’utilisait d’informatique chez nous le matin ! Laissez-moi rire… C’est pour les parents que c’est un peu plus difficile toute cette nouvelle organisation, on a essayé de voir ensemble comment optimiser leur organisation professionnelle et surtout limiter leur temps d’écran, parce qu’avec le télétravail, ils passent toute leur journée devant leur ordinateur, on a un peu peur pour leurs yeux et leur cerveau. Quand elle n’a pas la tête enfouie dans les mauvaises herbes du jardin, Maman fait la plupart de ses pauses en visio ; apparemment, elle montre des photos de fleurs à sa collègue Myriam. Dans son temps libre, elle a même commencé à suivre un cycle de yoga sur You Tube. Heureusement qu’il y a eu le Recycl’art pour la sortir un peu de sa bulle et lui permettre de se ressourcer loin des pixels. L’autre jour, elle a fini par se décoller de son travail pour essayer de m’aider à faire mon devoir maison sur Jeanne d’Arc. Y a pas à dire, emmener le roi se faire sacrer à Reims en affrontant les Anglais, ce n’est rien à côté de comprendre les explications du prof, rentrer un code pour faire marcher le lien de la vidéo sur la féodalité et trouver le fichier avec l’énoncé du devoir. La guerre de cent ans contre Pronote est impitoyable. Maman s’est battue comme une lionne, elle a même fini par accepter de réimprimer la frise chronologique des rois de France que j’avais laissé traîner et que mon petit frère avait utilisée pour faire des cocottes en papier façon Recycl’art. Elle était prête à beaucoup de compromis, mais quand elle a vu que les scans des documents à étudier étaient illisibles, ça a été le coup de grâce. Elle a fini par rendre les armes. Elle est allée voir Papa qui relisait pour la cinquième fois Le Petit Chaperon rouge à mon frère pour lui dire qu’elle était partisane de l’autonomie des enfants, qu’il fallait nous laisser un peu plus nous débrouiller. Qu’après tout, Jeanne d’Arc était entrée dans l’Histoire en affrontant seule l’ennemi et son destin.
Maman avait bien raison. J’ai décidé d’abandonner le Moyen-Âge à son triste sort, et de reporter à des jours meilleurs la lecture donnée par la prof de français. On doit lire Le Tour du monde en 80 jours, vous imaginez ? L’histoire n’est pas si mal, mais comme pour moi en ce moment, c’est plutôt « Le Tour de mon village » en 4 semaines », j’ai du mal à m’impliquer à fond. Dire que pendant qu’on fait du sur-place dans notre cercle de 10 km, la Terre va tourner sur elle-même 28 fois et faire un douzième de sa trajectoire autour du Soleil. Ça donne le tournis. Moi, le jour où on pourra à nouveau voyager, cela me dirait bien d’aller au-delà du cercle Polaire. Y paraît que le soleil ne se couche jamais l’été, au moins ça me sortira de la routine des saisons. En attendant, j’ai aidé ma sœur à faire un dessert. On en avait un peu marre du gâteau au chocolat, donc on a fait un crumble aux pommes. C’est chouette la vie en roue libre. Pendant que je regardais des épisodes de « One Piece » sur mon téléphone, mes frère et sœur ont sorti tous les déguisements. Personne pour les embêter. Mon petit frère s’est juste fait un peu gronder quand il est entré dans le bureau de Maman pendant une réunion en faisant semblant d’être le loup en train d’attaquer Le Petit Chaperon Rouge. Il paraît que les collègues de Maman ont eu une peur bleue. La prochaine fois, elle saura qu’il vaut mieux éteindre caméra et micro. On lui a apporté un peu de crumble pour la réconforter et on a sorti le tout dernier rouleau de sopalin pour nettoyer les traces de maquillage de mon frère dans la salle de bain.
Après ça a été les vacances. Fin de l’autonomie. Les parents ont fait un sort aux derniers chocolats quand ils ont vu le bazar dans la maison, mais une fois leur stock de magnésium reconstitué, ils ont relativisé et recommencé à avoir des projets pour la famille et pour la planète. Ils ont dit que c’était formidable que le gouvernement nous oblige à réduire notre consommation d’essence et qu’on allait utiliser nos muscles pendant ces vacances, parce que c’était la plus belle énergie renouvelable au monde. Maman a brandi une carte des environs en nous disant avec un grand sourire qu’on allait entrer dans le cercle des aventuriers de la Nature, qu’on allait devenir de vrais Robinson Crusoé et partir à la découverte de notre éco-système. Et Papa s’est mis à regonfler les roues des vélos. Côté km, j’ai cru qu’on allait assez vite faire le tour du village et de la question, mais pas du tout. La prochaine fois que la prof posera la question en visio, je saurai faire le calcul : incroyable la surface qu’il y a dans un cercle de 20 km de diamètre, quasiment 3142 km². Les Phileas Fogg de la randonnée n’ont qu’à bien se tenir. Et quand vos parents décident de vous faire découvrir tous les chemins du coin à vélo, parce qu’ils en connaissent un rayon, il y a vraiment de quoi tourner en bourrique. Le couvre-feu nous a fait échapper au camping à 3 km de chez nous, mais pour le reste, les parents ont recyclé toutes les vieilles habitudes des vacances à la montagne. On a fait du cyclisme mais aussi beaucoup de marches. En forêt, dans la campagne, à nouveau en forêt, dans la campagne. Départ le matin, sac au dos pour en profiter au maximum. Pique-niques en veux-tu en voilà. Finies les bouteilles en plastique, Maman était super contente d’étrenner les gourdes qu’on a eues à Noël. On s’arrêtait toutes les trente secondes pour observer le paysage. Oh les magnifiques champs de colza en fleurs, regardez les bourgeons des pommiers, c’est sublime, écoutez le chant des oiseaux, c’est formidable de ne pas entendre le bruit des voitures, regardez comme on voit loin au-delà des collines, ce n’est pas en ville qu’on verrait ça. Une fois, Maman a même cherché un arbre que nous puissions embrasser pour nous excuser d’être des prédateurs de papier. Heureusement, Papa a repéré les chenilles processionnaires à temps. Maman a juste fait une salutation au soleil dans une clairière en faisant attention de ne pas marcher sur une fourmilière, ou d’écraser du muguet en train de pousser. Papa, lui, a passé pas mal de temps à rassurer mon petit frère qui demandait toutes les deux minutes si on avait laissé suffisamment de cailloux pour retrouver le chemin de la maison et si c’était bien sûr que les loups étaient en voie d’extinction. Avec tout ça, on a bien usé nos muscles. Vu mes courbatures, je ne sais pas s’ils sont si renouvelables que ça. Maman a fait des montages-photos pour envoyer des cartes postales de nos vacances à toute la famille. Pas sûr que ce soit si écolo que ça toutes ces impressions sur papier glacé, mais ça lui fait tellement plaisir. On a essayé de ne pas faire trop de grimaces quand elle nous prenait en photo.
Lundi prochain, c’est le retour à l’école pour ma sœur et mon frère. Encore une semaine de collège à la maison pour moi. J’espère que les profs ne vont pas faire de zèle avant la reprise. J’ai besoin de me remettre des vacances et l’hibernation au printemps me convient très bien. Je me demande s’il y a du magnésium dans les bonbons, auquel cas une petite cure ne pourrait pas me faire de mal. Cela m’a quand même changé les idées de faire ces sorties au milieu de nulle part. On a moins pensé à la pandémie. J’en ai un peu assez de parler sans arrêt du covid, du confinement, du déconfinement et du reconfinement. J’aurais préféré que ça reste des mots à usage unique.
regard de killeuse, entre la dépression avancée et l’implosion atomique, option survivaliste…j’adoore !
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Ah ah ! « l’hibernation au printemps » 😉
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Un vrai moment de plaisir cette lecture ! Toujours friande de chocolat et des textes de Camarlette !
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